Conférence burlesque et musicale en zone Q

Une problématique

Parlons peu, parlons bien, parlons Q.

Le sujet dérange toujours , 50 ans après la “révolution sexuelle”, on peine à parler de sexe !

Une morale religieuse en a remplacé une autre, on a inventé le “politiquement correct” et si la liberté sexuelle est évidemment plus grande aujourd’hui, on reste mal à l’aise pour parler de cette intimité partagée. C’est ce qu’on appelle un tabou (Ce sur quoi on fait silence, par crainte, ou par pudeur.. Qu’il serait malséant d’évoquer, en vertu des convenances sociales ou morales. Larousse)   

Il reste pourtant et malheureusement deux discours sur les pratiques sexuelles qui reste parfaitement audible : La pornographie qui en fait commerce, et les informations publiques qui n’en parle que lorsqu’elles sont déviantes ou spectaculaires ! Bref on sait parler de l’anomalie ou de l’exception, la pratique sexuelle plaisante, comblée, équilibrée, consentie, normale (et qu’on voudrait quotidienne …) reste silencieuse. 

La conf’Q

Une pierre à l’édifice, un parpaing dans le tabou.

Nous voudrions être une porte d’entrée, une brèche dans le mur du silence, un biais, un prétexte, un angle d’attaque, un possible, une chance à saisir, une déchirure dans la voile ……En mettant crûment le sujet sur la table, ouvrir les perspectives d’une conversation.

La pratique artistique peu permettre de parler du sujet sans détour,  sans faux semblant, mais en excluant la grossièreté. Voici nos armes, HUMOUR, MUSIQUE et POÉSIE.

Une rencontre d’artistes.

Il n’y a rien de simple ni d’évident dans la rencontre de deux univers artistiques. Le burlesque a ses codes,  la chanson ses manières. Les compétences et techniques misent en oeuvre dans chaque pratiques, si elles ne sont jamais opposées, sont toujours très différentes. Nous nous sommes rencontrés aux lisières de nos compétences, la clown chante aussi, le chanteur parfois joue la comédie. Autour de ce projet, il y a la volonté de s’enrichir l’un l’autre.