Une légende c’est le miroir de l’âme d’un peuple. Au travers de l’imaginaire elle exprime ses peurs, ses angoisses mais aussi ses bonheurs et ses aspirations. Elle permet de fixer sa présence dans l’histoire de l’humanité.
Dans l’Antiquité, (Homère viiie siècle av. J-C) les Grecs se racontaient des histoires mettant en scène des divinités, des montres, des héroïnes et des héros. Elles fond le récit des débuts d’un peuple, d’une cité, de l’humanité, de la terre, de la vie et de l’univers.
Les Mythes, un récit fondateur L’Antiquité a produit de grands mythes soudant les communauté et exprimant une vision du monde. La signification symbolique peut aussi trouver une résonance dans d’autres contextes culturels, y compris ceux de notre époque.
Pourquoi ces histoires ?
Sans doute parce que l’homme y a trouvé des réponses suite aux questionnements nécessaires et inhérents à la vie. Des épopées où la violence est souvent présente mais n’est pas une fatalité où les sentiments sont parfois ambivalents. Parce que ces récits nous parlent de nos émotions et de ce qui nous terrifient. Mais aussi parce que ces récits de 3000 ans résonnent en nous car c’est aussi notre patrimoine commun, les racines de notre civilisation européenne.
Les Histoires
« La naissance de la Terre et du Ciel »
Selon la tradition grecque, au commencement, il n’y avait ni divinités, ni êtres humains.
Les jours ne succédaient même pas aux nuits. Il n’y avait ni planètes, ni étoiles.
Seul le vide s’étendait dans l’espace. Puis la terre surgit de ce gouffre,
de ce rien, de ce néant…
« la création des saisons »
Un conte intimiste librement inspiré de la mythologie grecque.
Je relate l’histoire de Déméter, déesse de la nature, Perséphone sa fille, Hadès le dieu des morts et enfin Zeus.
« Atalante et les pommes d’or»
Au plus profond de la nuit, un homme s’enfonce dans la forêt. Il dépose au sol un paquet en parlant tout bas :
« De toute façon une fille, à quoi sert une fille ?
Une fille ne sait pas se battre, ni prendre soin d’elle toute Seule. Elle n’est bonne qu’à nous mettre sur la paille ».
Puis l’homme s’en alla.
Un cri déchirant transperça le voile de la nuit derrière lui…